Edgelands s'installe à Cúcuta!

Avec une population de près d'un million d'habitants, principalement des jeunes, des défis considérables en matière de sécurité et un port de transit pour des milliers de migrants en provenance du Venezuela voisin, Cucuta envisage de plus en plus la surveillance et les technologies numériques pour s'attaquer à sa sécurité urbaine. Chez Edgelands, nous voulons catalyser et mettre en lumière les discussions et les réflexions qui ont lieu dans les cercles politiques, universitaires et militants autour de ces sujets. Notre travail à Cucuta impliquera un sprint de recherche de 8 semaines avec une université locale, des ateliers de laboratoire social et une série de conversations participatives approfondies autour d'un rapport de diagnostic sur la sécurité, la surveillance et la surveillance numérique. Nous espérons réunir des décideurs, des activistes et des parties prenantes concernées afin de susciter des conversations et d'élaborer des recommandations politiques sous une forme participative.

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Notre rapport de diagnostic révèle une ville affectée par les questions de sécurité nationale qui touchent le pays : les conflits ruraux, les groupes armés et la justice privée trouvent un écho dans la ville, en particulier dans les quartiers périphériques. Une série de défis sociaux et économiques amplifient les problèmes de sécurité urbaine et les jeunes trouvent peu de possibilités d'ascension sociale. En tant que ville frontalière, Cucuta a dû faire face à l'afflux et au transit de millions de migrants vénézuéliens à la recherche de meilleures opportunités. La région, qui jouit habituellement d'une frontière ouverte et d'un libre échange de biens et de main-d'œuvre, a dû faire face à des fermetures de frontières, à un afflux de migration informelle et à des perturbations de la vie sociale et économique binationale. Alors que la police municipale cherche à renforcer les technologies de surveillance, certaines questions sociales restent en suspens ; les citoyens réclament plus de sécurité et une plus grande présence policière, mais ils ne font pas confiance à la police. La surveillance numérique est peu évoquée, mais les efforts de sécurité communautaire se sont révélés être des mesures populaires. Nous nous réjouissons de pouvoir discuter de ces questions avec tous.

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Au cours de la dernière semaine de juillet, Edgelands, en partenariat avec l'initiative artistique suisse MATZA, organisera une série d'interventions collaboratives avec des artistes locaux et internationaux afin d'explorer de nouvelles itérations du contrat social par le biais d'interventions artistiques et de collaborations. Restez à l'écoute pour lire et voir les résultats de MATZA Edgelands sur notre site web et nos réseaux sociaux.