Nous vous enregistrons Cúcuta
Après 8 semaines de travail, les participants au projet de recherche "We are recording you Cúcuta", des étudiants de l'UFPS de Cúcuta, ont réalisé quatre épisodes de podcast comme résultat du processus et de l'analyse de leurs projets de recherche. Nous vous invitons à écouter les podcasts et à en savoir plus sur ces projets (en espagnol uniquement).
Podcasts (en espagnol)
Sécurité des étudiants et des enseignants qui suivent des cours le soir à l'Université Francisco de Paula Santander et qui utilisent les transports en commun.
Mentor: María Fernanda Álvarez Angarita.
Participants: Diana Carolina Puentes Garcìa, Camilo Andrés Velázquez Ibarra, Emily, Parodi Rodríguez, Julian Andres Pico Montañez, Diego Andrés Suárez Vargas, José David Ropero Collantes, Bayron Ramírez, Sharon Ahydee Velázquez Melo, Jahel Katherine Martinez Rios, Jhoan Sebastian Avendaño Duarte, Marlin Dayana Botello Neira, Miguel Angel Ureña Pérez.
Objectif général: Analyser la perception de la sécurité des étudiants et des enseignants qui suivent des cours le soir à l'UFPS et se déplacent en transports publics.
Conclusions et résultats : Parmi les principales raisons d'insécurité identifiées figurent celles liées aux formes et aux attitudes des conducteurs de services de transport. Les femmes sont plus touchées par l'insécurité car elles sont également confrontées à des situations de harcèlement dans les transports publics. Selon la théorie des activités routinières, les établissements d'enseignement sont un foyer d'insécurité car ils exposent un grand groupe de personnes dans un même espace où il peut être facile d'identifier leurs horaires et leurs itinéraires.
Sécurité citoyenne des étudiants de premier cycle de la faculté d'éducation, d'arts et de sciences humaines de l'UFPS, utilisateurs des plateformes de transport numérique.
Mentor : Milton Alier Montero Ferreira.
Participants : Edgar Deivys Mendoza Mora, Yeiny Alexandra Casadiego Estevez, Valentina Camacho Campo, Jaider Enrique Martínez Martínez, Valentina Rodríguez Ortega.
Objectif général : Reconnaître la sécurité citoyenne des étudiants de premier cycle de la Faculté d'éducation, des arts et des lettres de l'UFPS qui utilisent des plates-formes de transport numérique.
Conclusions et résultats :
- La notion de sécurité est liée à la garantie des droits que l'État doit préserver en créant des espaces sûrs sans crainte d'être violés.
- L'accès aux commentaires et aux évaluations sur les plateformes de transport génère de la confiance par rapport aux moyens de transport privés traditionnels. D'autre part, les informations fournies par l'application sur les données du conducteur sont utiles pour partager la plainte en cas d'événement hors norme.
- Bien que les plateformes de transport affichent les données du conducteur, sa localisation et le prix de la course, ce n'est pas une garantie de sécurité. Des cas d'altération des informations, de vol et de harcèlement sexuel ont été signalés.
- La place des caméras vidéo et l'utilisation qui en est faite ne sont pas connues. La plupart du temps, elles sont utilisées par des personnes privées pour protéger leurs biens, de sorte que dans la sphère publique, la sécurité n'est pas liée à ces moyens. De même, la perception ne s'améliore pas non plus, puisque les rares qui existent sont liées à l'atténuation de la criminalité dans les zones marginalisées qui, parfois, ne fonctionnent pas.
Vidéosurveillance, sécurité et approche sexospécifique. De jeunes étudiants universitaires racontent leur histoire.
Mentor : Liany Yetzira Hernández Granados.
Participants : Anggie Liseth Cercado Buitrago, Andrea Yulieth Rojas Montañez, Anny Vanessa Santander Quintero, Danna Shirley Garcia Perez, Genesis Gabriela Garavito Vera, Ibeth, Valentina Duran Guzman, Ingrid Johana Ramirez Rubio, Saraí Jauregui Peñaranda.
Objectif général : Analyser la perception de la sécurité des jeunes femmes universitaires par rapport à la vidéosurveillance dans l'espace public de la ville de Cúcuta.
Conclusions et résultats :
- La perception des jeunes femmes universitaires est celle d'une insécurité dans les espaces de la ville, sans qu'il y ait de différence dans les temps ou les heures de passage.
- Il n'y a pas d'actions socialement sanctionnées contre les hommes qui, d'une manière ou d'une autre, harcèlent indirectement les femmes dans la rue. Voici quelques exemples d'actions récurrentes : harcèlement par des voitures, des vélos, des motos dans l'espace public, cris, attouchements.
- En conséquence, les femmes se retirent de ces espaces publics parce qu'elles les perçoivent comme menaçants, en raison de leurs propres expériences ou d'expériences communes, ce qui entraîne un appauvrissement personnel et social.
Analyser l'impact et la connaissance de la vidéosurveillance dans les espaces publics de la ville de Cúcuta du point de vue des étudiants, en termes de perception de la sécurité et de la violation possible des droits des citoyens.
Mentor : Erika Tatiana Ayala Garcia
Participants : Maily Daniela, Medina Hernández, Leonardo Andrés Jaramillo Sanabria, Luis Ángel Bermúdez Arredondo, Luis Yainer Barros Figueredo, Juan David Moncada Contreras, Sebastian Rojas Rolón, Ariadnny Yuranny Perez Gonzalez et Keily Alejandra Colmenares.
Objectif général : Analyser l'impact de la vidéosurveillance dans les espaces publics du point de vue des droits de l'homme.
Conclusions et résultats :
- Parmi les étudiants interrogés, on constate une forte perception de l'insécurité associée à des aspects tels que l'insécurité du voisinage.
- Du point de vue du genre, il ressort que les femmes se sentent plus en insécurité dans les espaces publics et les lieux non surveillés par vidéo dans la ville.
- Par ailleurs, il a été établi que le manque de connaissance de la réglementation et de l'utilisation du système de vidéosurveillance génère de l'incertitude parmi la population, qui ne sait pas avec certitude comment il est géré, qui le fait et quels sont les mécanismes de gestion de l'information.