La relation entre la technologie et le maintien de l'ordre a considérablement évolué au fil du temps, les nouvelles technologies jouant un rôle crucial dans le façonnement de la police en tant qu'institution professionnelle. Par exemple, depuis la fin du XIXe siècle, les progrès des communications et des transports ont permis la bureaucratisation de l'application de la loi, créant un système plus organisé et politiquement autonome. Aujourd'hui, la reconnaissance faciale et les simulateurs de sites cellulaires sont à l'origine d'une nouvelle expansion spectaculaire de la productivité et des capacités de la police, mais ces technologies présentent également de sérieux risques d'utilisation abusive et exacerbent les inégalités existantes au sein du système de justice pénale.

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La police algorithmique englobe une série de technologies et de pratiques policières qui reposent sur la collecte et le traitement systématiques de données ou qui y contribuent. La police algorithmique peut être divisée en deux types principaux : la police prédictive et la surveillance algorithmique. Les technologies de police prédictive peuvent cibler des lieux ou des individus spécifiques, en utilisant des données pour prédire une activité criminelle potentielle. Ces données sont souvent fournies par des technologies de surveillance algorithmique qui automatisent le processus de collecte des données.

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Ce projet donne un aperçu accessible des technologies utilisées dans le cadre de la police algorithmique et de certains des débats qui ont lieu autour de l'utilisation de ces technologies, dans le but de fournir une base pour des discussions et des réflexions plus approfondies sur la question.

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