Cartes Edgelands à la Frontera Morada à Cúcuta

Avec quelques jeunes du programme Bitácora Ciudadana de Frontera Morada de la ville de Cúcuta, nous avons organisé le premier atelier dans la ville frontalière colombienne. Les jeunes Colombiens et Vénézuéliens qui ont participé à l'atelier nous ont amenés à étudier les accords implicites et explicites de la ville, entre les habitants et les immigrants, ainsi que ceux qui régissent l'autorité formelle et informelle à la frontière.

SESSION 1 : LES DISPOSITIONS EN MATIÈRE DE SÛRETÉ ET DE SÉCURITÉ DANS MA VIE QUOTIDIENNE.

Objectifs

  • Compléter les perspectives des jeunes avec la théorie existante pour parvenir à une compréhension commune de ce que nous entendons par (1) espaces urbains, (2) Internet/espaces numériques, (3) réseaux sociaux, (4) sécurité, (5) surveillance et (6) coexistence.
  • Identifier les accords (explicites et implicites) qui existent dans certains espaces urbains et numériques autour de la sécurité et de ses éléments.
  • Identifier les lieux urbains et numériques où les participant·es se sentent en sécurité ou non, et les facteurs de ce sentiment.

SESSION 2 : ACTEURS DIFFÉRENTS, MÊME SURVEILLANCE ?

Objectifs

  • Identifier l'objectif et l'utilité de la surveillance et de la sécurité,
  • Explorez la relation entre la surveillance et la sécurité.
  • Discutez des différences et des similitudes qui existent lorsque la surveillance est effectuée par l'État, les acteurs informels et les citoyens.
  • Discuter des différences et des similitudes qui existent lorsque l'on parle de sécurité dans les espaces urbains et numériques.
  • Proposer comment transformer un lieu dangereux en un lieu de coexistence impliquant la communauté.

Voici comment les jeunes ont défini les concepts transversaux discutés lors des ateliers

Résultats

Carte numérique de l'espace. Photo par Andres Boada

Carte du territoire physique. Photo par Andres Boada

Profil des acteurs identifiés par les participants :

HTTPS://ISSU.COM/MCAMIROLDAN/DOCS/PERFILES

Ce que nous avons appris

  • La surveillance peut être assurée par des acteurs quotidiens de la vie des jeunes, tels que les enseignants, les soignants, les habitants de la Casa Morada (dirigeants de la communauté) et les voisins du quartier.
  • Certaines technologies nous aident à nous sentir en sécurité, comme le partage de notre position avec des personnes que nous connaissons.
  • Les applications que les jeunes utilisent ne sont pas toujours sûres, car il y a des gens comme les pirates informatiques qui peuvent accéder à nos informations personnelles.
  • La plupart des pistes frontalières (pour le passage illégal) sont contrôlées par des acteurs illégaux qui contrôlent le passage des marchandises et des personnes.
  • La technologie peut être utilisée pour protéger nos informations personnelles ou pour les manipuler à mauvais escient.
  • Il n'y a pas de zones sûres partout ; il y a de nombreuses zones sombres à proximité.
  • La technologie n'est pas sûre.
  • Nous devons déconstruire nos espaces pour les comprendre.
  • La coexistence est l'analyse constante des contextes et des acteurs des espaces afin d'en comprendre les fondements.
  • La surveillance est à la fois un mécanisme de contrôle et de soins.
  • Les accords implicites et explicites nous aident à identifier les marqueurs du contrat social.
  • La technologie peut être amusante et divertissante, mais elle n'est pas sans danger.
  • Nous devons habiter nos espaces physiques et numériques en toute sécurité.
  • Les technologies, la nuit et les pistes frontalières ne sont pas sûres.

Rapport final

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