Les ateliers de cartographie Edgelands sont une méthodologie de l'Institut Edgelands qui cherche des réponses concernant la compréhension par les gens de concepts tels que la surveillance, la sécurité, la coexistence et les contrats sociaux généraux. Nous analysons également les espaces qui sont considérés comme sûrs ou dangereux, à la fois dans les espaces physiques et numériques.

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La semaine dernière, nous avons organisé une nouvelle édition de cet atelier à Genève, dans une classe du Centre de Formation Professionnelle Services et Hôtellerie / Restauration (CFPSHR). Douze étudiant·es âgés de 16 à 37 ans y ont participé et les discussions ont été très intéressantes, tant pour nous que pour les participants.

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Les principales conclusions qui se sont dégagées de nos conversations sont les suivantes :

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• La perception de la sécurité dépend, outre le lieu et le moment, de multiples caractéristiques de la personne interrogée : le sexe, l'âge, le parcours de vie et même le "caractère" ou l'humeur du jour jouent des rôles très importants.

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• Malgré ce que nous avons pu observer jusqu'à présent à Genève, ces participant·es, en particulier les plus jeunes, se sentaient pour la plupart beaucoup plus en insécurité dans les espaces physiques que dans les espaces numériques.

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• En général, ils perçoivent que plus il y a de surveillance, plus il y a de sécurité. Dans leur cas, ils associent davantage la notion de surveillance à l'encadrement par des personnes physiques (adultes, travailleurs sociaux, policiers) qu'à la présence de technologies telles que les caméras de surveillance.

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• Nous avons remarqué que leur perception de la sécurité à Genève était différente des réponses recueillies dans le cadre d'autres projets. En général, ces jeunes se sentent plus en insécurité que les autres segments de la population interrogée. Nous pensons que cela est certainement dû aux quartiers dans lesquels ils vivent, ainsi qu'aux nouvelles auxquelles ils sont exposés dans les médias (par exemple, quelques jours auparavant, un jeune de 18 ans est décédé suite à des coups de couteau à Thonex).

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• Plusieurs de ces jeunes ont également ajouté qu'ils avaient perçu une augmentation de la criminalité au cours des dernières années.

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• En ce qui concerne les espaces physiques, ils sont peu préoccupés par les problèmes d'insécurité et estiment généralement que la responsabilité de celle-ci (qu'ils associent surtout à des notions de harcèlement) incombe aux usagers. La notion de "respect" revient fréquemment

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