Cette bibliographie annotée vise à créer une compilation d'études académiques, de rapports récents, d'articles de presse et de règlements qui traitent de la numérisation de la surveillance à Genève, ainsi qu'en Suisse de manière plus générale. Son but est de servir de ressource, en fournissant un accès facile à une variété de documents concernant la numérisation de la surveillance. Pour ce faire, il est divisé en neuf sections, chacune abordant des aspects différents de ce sujet.
Dans cette collection, vous découvrirez un large éventail de ressources. Par exemple, il y a des études qui examinent et documentent spécifiquement la mise en œuvre et l'utilisation des caméras de vidéosurveillance à Genève, offrant des aperçus et des analyses détaillés. En outre, des enquêtes se concentrent sur des événements plus récents, y compris l'impact des politiques COVID sur l'utilisation des technologies, ainsi que des discussions concernant la souveraineté des nuages et le droit à l'intégrité numérique.
Il est important de souligner qu'il s'agit d'une liste évolutive de sources et qu'elle n'est en aucun cas exhaustive. Elle continuera d'évoluer au fil du temps.
Un observatoire Géoclip offre une palette d'outils pour explorer, analyser, comparer, représenter, cartographier et exporter un grand nombre d'indicateurs statistiques localisés. Parmi ces outils, la cartographie thématique joue un rôle majeur. La page spécifique de l'atlas affiche des données relatives à la participation des demandeurs d'asile à Genève pour l'année 2021. Les données sont présentées sous forme de carte, ce qui permet aux utilisateurs d'explorer visuellement la répartition des demandes d'asile dans les différentes régions du canton de Genève.
Livre sur l'histoire de Genève. Résumé officiel:La première mention de Genève dans les écrits de Jules César établit le cadre géographique, économique, ethnique et institutionnel de la ville. Au Moyen Âge, l'émancipation politique et religieuse facilite le ralliement de Genève à la Réforme protestante. La rupture avec le prince-évêque aboutit à la création d'une République protestante souveraine. Aujourd'hui, Genève est une ville internationale.
Livre sur l'histoire de Genève : Résumé officiel:D'où vient la réputation internationale de Genève ? Qui a mis le nom de cette petite ville sur la carte du monde ? Et quand ? Et pourquoi ? Est-ce le fruit d'une volonté ou d'un hasard ? Joëlle Kuntz explore les circonstances historiques de cette énigme. Elle les divise en quatre moments fondateurs : la Réforme, la Croix-Rouge, la Société des Nations et aujourd'hui l'ONU. Auteur d'une Histoire suisse en un clin d'œil qui a séduit le public, la journaliste met ici son sens de la synthèse et son irrévérence au service d'une histoire connue mais peu racontée, celle du visage international de Genève.
La police jouit d'une image favorable à Genève, où 90% de la population est satisfaite de son travail. Plus précisément, 66% estiment que la police traite tous les habitants de manière égale. Les étrangers vivant à Genève ont une vision plus positive de la police (69% d'approbation) que les Suisses (58%). Le sentiment de sécurité varie fortement selon les quartiers : 42% des habitants de Vernier se sentent en insécurité, tandis que les habitants de Rive Gauche, un quartier plus aisé, continuent à se sentir plus en sécurité.
Ce rapport de Guillaume Barazonne, ancien maire de Genève et actuel conseiller administratif, se concentre sur les priorités de la police municipale, également appelée "police de proximité". La première priorité mentionnée est la réduction du bruit, car les plaintes à ce sujet sont fréquentes parmi les habitants de Genève. Le rapport souligne également l'utilisation de la théorie de la "vitre cassée", qui suggère que les signes visibles de la criminalité contribuent à renforcer les comportements antisociaux. La deuxième question importante abordée est la lutte contre la criminalité de rue. Le rapport souligne la diversité des responsabilités de la police, la police cantonale s'occupant des affaires criminelles les plus importantes par rapport à la police municipale.
Les drones sont devenus des outils largement accessibles, suscitant des débats sur leurs opportunités et leurs risques. Cependant, peu de recherches ont exploré les caractéristiques démographiques et les objectifs des utilisateurs de drones en Suisse. Cet article comble cette lacune en résumant une enquête quantitative menée auprès d'utilisateurs de drones publics et privés. Les résultats révèlent l'étendue et les tendances futures attendues de l'utilisation professionnelle des drones dans le pays, en soulignant les questions clés en matière d'économie, de protection de la vie privée et de sécurité. En donnant un aperçu des dimensions et des effets de l'utilisation des drones, ce document vise à informer les citoyens, les organismes publics et le secteur privé, en encourageant un débat démocratique critique.
Samedi 22 mai 2022, peu après minuit, à Genève, des coups de feu sont échangés dans un bar bondé du centre-ville. L'altercation a opposé des membres de deux gangs de motards : les Hells Angels d'un côté et les Bandidos de l'autre. Cette rare scène de fusillade publique a mis en lumière les gangs de motards, avec toutes leurs règles internes et les activités de trafic de drogue qu'elles impliquent. Les Bandidos ont leur "territoire" et leur quartier général à Annemasse, près de la frontière, ce qui crée des tensions avec les Hells Angels.
Ce cas d'un médecin de 26 ans vivant à Plainpalais, suivi chez lui après son travail par un individu qui l'a torturée pendant des heures, violée et tuée chez elle, sans la connaître, est un cas qui a traumatisé l'opinion publique genevoise. L'horreur de l'affaire, l'absence de mobile et l'ampleur des dégâts subis par le médecin ont marqué durablement tous ceux qui ont entendu parler de cette affaire. Il est à noter que Genève dispose d'une prison psychiatrique nommée Curabilis, dotée d'un budget de 90 millions par an pour environ 90 détenus, ce qui en fait l'un des établissements les plus chers, sinon le plus cher, par détenu dans le monde. Cette situation contraste avec la prison de Champ-Dollon, à laquelle on reproche régulièrement la médiocrité de ses infrastructures.
C'est un cas de pure violence non provoquée à Genève qui a ému les habitants. En janvier 2017, cinq individus - dont deux étaient majeurs au moment des faits - ont violemment attaqué à coups de pied, de poing, de batte de baseball et de casque de moto, deux adultes qui discutaient tranquillement à Saint-Jean. Le gang les a laissés pour morts. Les deux victimes de l'agression - aujourd'hui âgées de 37 et 38 ans - sont aujourd'hui très gravement handicapées et le resteront pour le reste de leur vie. L'une d'entre elles sera alitée en permanence et a perdu définitivement sa capacité de discernement. L'autre souffre de violentes crises d'épilepsie et devra certainement vivre dans un environnement médicalisé pour le reste de sa vie.
Cette affaire a choqué l'opinion médicale à Genève et a eu des conséquences politiques durables. Un récidiviste, condamné à deux reprises pour viol, a tué son sociothérapeute lors d'une activité en plein air, le détenu ayant un programme thérapeutique incluant l'équithérapie. Cette affaire a suscité un débat sur les activités thérapeutiques et sur la manière dont les autorités peuvent évaluer au mieux la dangerosité d'un condamné sur le chemin de la liberté progressive. Rarement une affaire n'avait attiré autant l'attention des médias à Genève. Elle a été qualifiée d'"affaire Adeline", du nom de la victime.
Fall et De Dardel comparent deux événements à Genève : le sommet Biden-Poutine et une manifestation pour les droits des femmes. Ils constatent que ces événements, bien qu'imbriqués dans la société, existent dans des sphères distinctes. La manifestation a symbolisé l'espoir mais n'a pas eu d'impact sur le sommet, et vice versa. Les importantes mesures de sécurité, y compris les barbelés et les missiles anti-aériens, ont donné lieu à un spectacle théâtral, dont le lieu du sommet était la scène. Le président suisse a brièvement salué les dirigeants. Les géographes se demandent pourquoi les manifestants ont modifié leur itinéraire pour éviter de causer des perturbations, alors que les participants au sommet ont exercé avec aisance un immense pouvoir d'État.
Cet article examine l'impact d'un nouveau drone de police à Neuchâtel, en Suisse, sur les pratiques policières liées à l'air. Il explore la transformation du domaine aérien en tant que contexte, objet et perspective du maintien de l'ordre. En examinant les dimensions élémentaires, affectives, sensorielles, cognitives et pratiques des volumes aériens influencés par les drones, l'étude développe une "géopolitique aérienne de la sécurité". Cette approche permet de comprendre l'interaction entre le pouvoir, l'espace et la sécurité d'une manière tridimensionnelle et trans-ontologique. Elle met en lumière la manière dont la police perçoit et utilise les drones, en fournissant une compréhension globale de leurs implications.
L'utilisation de la vidéosurveillance fait partie d'un concept de sécurité plus large, mais elle peut porter gravement atteinte à la vie privée, et des exigences strictes doivent être respectées avant sa mise en œuvre. Avant d'installer un système de surveillance, il convient d'examiner les risques à prendre en compte et de déterminer si des mesures moins intrusives peuvent permettre d'atteindre les mêmes objectifs. Une stratégie de sécurité efficace doit comprendre des éléments techniques, organisationnels et humains, et l'objectif final peut être de recueillir des preuves à utiliser dans le cadre d'une procédure judiciaire. Les présentes recommandations se fondent sur ces considérations.
Après le 11 septembre, les sociétés radicalisent de plus en plus leur approche de la sécurité en investissant dans les technologies de sécurité urbaine. Le Royaume-Uni en est l'exemple avec un ratio d'une caméra de surveillance pour 14 habitants. Cependant, la vidéosurveillance n'est pas la panacée en matière de sécurité et son efficacité reste discutée. Des politiques de sécurité adéquates et l'implication humaine sont cruciales. La Suisse adopte une approche prudente, mettant en œuvre des programmes de surveillance par diverses entités. À Genève, la législation n'est pas claire et un projet de loi sur la protection des données personnelles est à l'étude. Ce rapport recommande d'appliquer des normes de vidéosurveillance, de lancer un débat public, de formaliser les politiques de sécurité, de définir les objectifs et les moyens, d'évaluer les politiques, d'adopter des réglementations, et de mettre en service et d'exploiter de nouveaux systèmes en accord avec les objectifs de sécurité publique.
Le rapport final sur l'évaluation de la vidéoprotection dans le quartier des Pâquis est divisé en deux parties distinctes.
La première partie constitue la base théorique et méthodologique de l'évaluation. Elle présente le contexte dans lequel les caméras ont été installées à Genève, expose les objectifs des méthodologies d'évaluation utilisées, introduit les enjeux majeurs de la vidéosurveillance en Suisse et passe en revue les études scientifiques existantes.
La deuxième partie présente les résultats finaux de l'évaluation du système de vidéosurveillance aux Pâquis, deux ans après la mise en service des caméras. Le document est structuré selon les cinq axes correspondant aux termes de référence. Les résultats sont systématiquement résumés à la fin de chaque chapitre.
Rien qu'en Suisse, on estime à 22 000 le nombre de drones à usage public ou privé. La prolifération de ces engins volants offre des possibilités accrues de surveillance et de contrôle, soulevant des questions allant de l'avenir de la sphère privée au risque terroriste. Francisco Klause, professeur de géographie à l'Université de Neuchâtel, a mené une enquête sur l'acceptabilité sociale des drones, la première du genre. Pour 87% des personnes interrogées, les drones sont perçus comme des caméras de surveillance mobiles. La même majorité revendique le droit d'être informée en cas d'observation. Enfin, 72% des avis recueillis approuveraient l'interdiction de leur observation dans les espaces publics.
La technologie de surveillance est omniprésente mais souvent invisible, fonctionnant de manière passive. À Genève, l'étendue de la surveillance numérique reste incertaine, car il n'existe pas de base de données centralisée pour l'emplacement des caméras. Certaines caméras sont privées mais accessibles à la police. Les données générées par nos comportements permettent de prendre des mesures préventives contre la criminalité. La police utilise désormais des logiciels de police prédictive, exploitant des algorithmes automatisés et diverses sources de données à des fins d'analyse. La société ayant accepté la surveillance, l'accent est mis sur l'utilisation des données collectées et ses implications.
Les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) prévoient d'utiliser des caméras pour collecter des données statistiques anonymes sur les flux de passagers dans les gares, y compris l'âge et le sexe, afin d'optimiser l'emplacement des restaurants et des magasins, les horaires de nettoyage et la gestion des foules. Les opposants s'inquiètent du caractère invasif de la technologie et de la possibilité de collecter des informations personnelles à l'avenir. Si certains affirment que la technologie est neutre, d'autres mettent en garde contre l'acceptation aveugle de son utilisation et appellent à la prudence dans la mise en œuvre de technologies hautement sensibles.
L'article fait état d'un système de surveillance mis en place dans les trains suisses depuis plusieurs années par les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF). Le système recueille des informations sur le réseau Wi-Fi des passagers, notamment les adresses IP, les informations sur les appareils et l'historique de navigation, et les utilise pour suivre et identifier les individus. Ces données sont partagées avec les autorités chargées de l'application de la loi sur demande. L'article aborde les préoccupations relatives au manque de transparence et de consentement entourant ce système, ainsi que le risque d'abus et de violation de la vie privée. Les CFF ont défendu le système comme étant nécessaire pour assurer la sécurité et la sûreté de leurs trains.
Les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) prévoient de surveiller de manière approfondie plus de 50 gares suisses à partir de septembre 2023. L'objectif est de collecter et d'analyser des données sensibles, notamment les mouvements des passagers, leurs achats et leurs caractéristiques personnelles, à l'aide d'un nouveau système de mesure de la fréquentation des clients. Des caméras cachées enregistreront des informations telles que l'âge, le sexe et les détails des bagages. Des organisations de la société civile et des particuliers ont exprimé leur inquiétude quant à cette surveillance étendue, qui porte atteinte aux droits fondamentaux. Ils demandent instamment aux CFF de s'abstenir de mettre en place des systèmes d'identification biométrique, de suivi et de catégorisation dans les gares. De telles installations violent les droits fondamentaux et n'ont pas de justification légitime ou commerciale.
Les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) ont lancé un appel d'offres afin de sélectionner des soumissionnaires pour l'installation d'un nouveau système de gestion des flux de passagers dans les gares. Le système actuel des CFF utilise des capteurs pour suivre le nombre de personnes entrant et sortant de la gare, mais le nouveau système vise à fournir des informations sur la façon dont les groupes de passagers se déplacent dans la gare, y compris l'identification des endroits où se trouvent les aires de repos ou de nettoyage. Les CFF ont précisé que la reconnaissance faciale ne sera pas utilisée dans le nouveau système et qu'ils s'engagent à respecter les lois sur la protection des données. Le public et les responsables de la protection des données ont critiqué l'utilisation potentielle de la reconnaissance faciale dans le projet.
La loi fédérale suisse est la seule à réglementer la reconnaissance faciale dans les espaces publics, laissant les entreprises privées libres de l'utiliser. Le commissaire fédéral suisse à la protection des données demande aux Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) de procéder à une évaluation des risques avant de lancer son programme de reconnaissance faciale à des fins commerciales. Le programme sera déployé dans 50 gares suisses, à commencer par Schaffhouse, à partir de septembre 2023. Les CFF ont déclaré que les données collectées seront anonymisées et permettront d'identifier des modèles de comportement parmi les clients afin d'aider à optimiser l'espace de location dans ses gares. Cependant, un spécialiste de la protection des données et un politicien craignent que la technologie de reconnaissance faciale ne soit utilisée à d'autres fins.
Les Suisses sont de plus en plus inquiets de la montée d'une société de surveillance, selon un sondage réalisé par le journal Tribune de Genève. Le sondage montre que 60 % des personnes interrogées estiment que le droit à la vie privée est menacé, craignant que le gouvernement ne puisse accéder à leurs données personnelles sans autorisation. Les personnes interrogées s'inquiètent également de l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale, 72 % d'entre elles se déclarant opposées à l'utilisation de cette technologie dans les espaces publics. L'utilisation de drones et le suivi des téléphones portables ont également suscité des inquiétudes. Certaines personnes interrogées ont appelé à une meilleure réglementation et à une plus grande transparence en ce qui concerne l'utilisation des technologies de surveillance.
Le projet des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) d'installer des caméras dans plusieurs gares de Suisse a suscité l'inquiétude des défenseurs des libertés civiles et des experts en protection des données, qui craignent que cette mesure n'entraîne une augmentation de la surveillance et une violation de la vie privée.
L'article, publié sur KTIPP.ch, rapporte que les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) auraient l'intention d'introduire un nouveau système de surveillance qui suivrait les mouvements et les activités des passagers en temps réel. Le système, connu sous le nom de "SBB Mobile Protect", utiliserait des caméras et des capteurs pour surveiller le comportement des passagers et envoyer des alertes au personnel de sécurité en cas d'activité suspecte. L'article soulève des inquiétudes quant au risque d'atteinte à la vie privée et de violation des droits de la personne qu'un tel système pourrait entraîner. Les CFF n'ont pas confirmé les plans de ce nouveau système, mais l'article cite un porte-parole de l'entreprise qui déclare qu'ils étudient les moyens de renforcer les mesures de sécurité.
En s'appuyant sur les statistiques policières, cet article explore les impacts des caméras de vidéosurveillance (CCTV) installées en novembre 2014 dans le quartier des Pâquis à Genève. Il se concentre sur l'évolution de la criminalité dans le périmètre filmé et les environnements proches. L'analyse complète un article précédent sur la sécurité perçue par les habitants. Dans la lignée des études précédentes, les résultats soulignent les effets préventifs limités du système de vidéosurveillance. L'analyse montre que les caméras induisent un déplacement de la criminalité, principalement du trafic de drogue. Dans l'ensemble, l'étude fournit une image différenciée et complexe des systèmes de vidéosurveillance en tant qu'instruments de territorialisation des zones surveillées.
Basé sur une étude de distribution spatiale des caméras de vidéosurveillance à Genève, cet article explore les différentes stratégies de surveillance et leur impact sur le territoire urbain. La prédominance des institutions privées utilisant la vidéosurveillance favorise la privatisation, les mesures disciplinaires et la fragmentation du territoire. A Genève, 37,5% des caméras installées dans les espaces publics appartiennent au secteur financier, suivi par le secteur public. Il est inquiétant de constater que les habitants ne savent pas s'ils sont filmés par des acteurs privés ou étatiques. Cette sécurisation de l'espace public par des institutions privées soulève des appréhensions quant à la connaissance et au consentement des résidents à Genève.
Basé sur deux enquêtes menées à Genève en 2015 et 2016, cet article examine les perceptions des résidents de la vidéosurveillance dans le quartier des Pâquis et de la population en général. Il révèle que lorsque le contrôle est délégué à des systèmes et des individus distants, une "distance mentale" émerge entre les personnes surveillées et le système de surveillance. Les gens oublient rapidement les caméras et n'imaginent plus consciemment ce qui se passe derrière leur dos. Par conséquent, les caméras perdent progressivement de leur pertinence dans la vie quotidienne, ce qui limite leur pouvoir symbolique de revitalisation et de reterritorialisation des zones surveillées.
Le Préposé cantonal à la protection des données et à la transparence (PPDT) a été interrogé sur l'utilisation des "bodycams" dans les prisons genevoises, et plus particulièrement sur la conformité de l'utilisation des "bodycams" avec le cadre légal en vigueur.
Le 16 mars 2022, le Département du territoire a sollicité l'avis du Préposé cantonal à la protection des données et à la transparence, dans le cadre d'un projet de loi sur les déchets (PL 12993) présenté par le Conseil d'Etat et déposé le 23 juin 2021. L'un des objectifs du texte est de fournir aux autorités le cadre juridique nécessaire à une répression efficace des infractions. A cette fin, le Département du territoire souhaite autoriser l'installation de systèmes de vidéosurveillance dans le cadre de la poursuite des infractions et permettre la constatation des infractions sur la base de la vidéosurveillance. L'avis du Commissaire cantonal est requis sur ces deux modifications du texte initial.
Le secrétaire général du Pouvoir judiciaire a soumis à l'examen du médiateur cantonal un projet de règlement du Pouvoir judiciaire sur l'accès aux documents et aux données personnelles. Le Pouvoir judiciaire entend que le projet prenne la forme d'un règlement plutôt que d'une directive d'application de la LIPAD en raison de son indépendance. Cependant, les motifs mentionnent l'article 20 de la LIPAD, qui demande à la Commission d'émettre les directives nécessaires pour mettre en œuvre les mesures de publication et de protection des intérêts légitimes. L'ancien règlement sur l'information publique, l'accès aux documents et la protection des données personnelles devrait être remplacé par le nouveau règlement.
Le département du territoire a sollicité l'avis du médiateur cantonal pour la protection des données et la transparence sur un projet de modification de la LIPAD (PL 12984) déposé par les députés du Grand Conseil le 15 juin 2021. La modification vise à ajouter une nouvelle finalité à la vidéosurveillance, à savoir assurer la salubrité publique dans les décharges communales et prévenir les décharges illégales et les dommages en avertissant les autorités et en contribuant à l'établissement des infractions commises.
Le Département du territoire a sollicité l'avis du médiateur cantonal pour la protection des données et la transparence sur un projet de loi sur les déchets, plus particulièrement en ce qui concerne l'utilisation des enregistrements de vidéosurveillance dans l'identification des infractions. La demande a été faite par courriel le 1er octobre 2020 par le chef de la gestion des déchets à l'Office de l'environnement. Le délai de réponse était fixé au 14 octobre 2020, la proposition devant être soumise à la Chancellerie le 21 octobre 2020. La base légale de la demande est l'article 56 alinéa 3 lettre e de la LIPAD et l'article 23 alinéa 8 du RIPAD.
Le commissaire cantonal est régulièrement sollicité par des particuliers qui souhaitent installer un système de vidéosurveillance qui filmerait incidemment de petites portions du domaine public. Or, cette situation est juridiquement peu claire pour plusieurs raisons : d'une part, plusieurs autorités sont impliquées (préposé cantonal, préposé fédéral, police cantonale, police municipale) ; d'autre part, les règles relatives à la vidéosurveillance laissent une certaine marge d'appréciation, ce qui a inévitablement un impact sur la sécurité juridique. Le présent avis de droit a pour but de rappeler les règles applicables à la vidéosurveillance, de s'attarder en particulier sur la "zone grise" que représente la vidéosurveillance d'une partie du domaine public par une personne privée et de faire part de la position du Préposé cantonal en la matière.
La directrice des affaires juridiques de l'Office de la détention du canton de Genève, Nora Krausz, a demandé l'avis du préposé cantonal à la protection des données et à la transparence sur un projet de règlement relatif aux brigades de sécurité et d'audition. Le règlement comprend un chapitre sur la vidéosurveillance et se base sur le Code pénal suisse et d'autres lois fédérales. Krausz souhaitait soumettre le règlement au Conseil d'État dès que possible et a demandé une réponse avant le 2 mars 2018. Le délégué à la protection des données avait déjà fait part de ses préoccupations concernant la compatibilité du règlement avec la LIPAD lors d'une réunion avec Krausz en juillet 2017, et certaines modifications ont ensuite été apportées à la proposition. Les dispositions du règlement relatives à la protection des données sont incluses dans la demande.
Le Secrétaire général adjoint informe que le Service d'audit interne de l'État a constaté en décembre 2015 que la Direction générale des transports (DGT) n'a pas respecté certaines dispositions de la LIPAD dans la gestion des caméras de circulation. La DGT enregistrait des images en continu pour la surveillance et l'analyse du trafic, ce qui était contraire à la LIPAD. Le Secrétaire général adjoint suggère que le RIPAD soit adapté pour permettre l'enregistrement en continu. La DGT n'a pas l'intention d'utiliser les enregistrements à des fins statistiques et veille à ce que les personnes ne soient pas identifiables sur les images.
Par courriel du 17 février 2014, Hana Sultan Warnier, secrétaire générale adjointe du département de la sécurité et de l'économie, a soumis à l'examen du Préposé cantonal à la protection des données et à la transparence (PPDT) un projet de règlement relatif à l'établissement de détention pour les détenus nécessitant des soins psychiatriques. Le projet de règlement a été soumis au PPDT en raison de son impact sur la protection des données personnelles, notamment en ce qui concerne l'article 64 relatif au système de vidéosurveillance.
Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a commandé une étude pour estimer le nombre de sans-papiers en Suisse. L'étude a également examiné l'accès au marché du travail et les réglementations relatives aux cas de rigueur. Grâce à des entretiens, des experts nationaux et diverses sources de données, l'étude suggère qu'il y a entre 58 000 et 105 000 immigrés sans papiers (à l'exclusion des ressortissants de l'UE/AELE), l'estimation la plus probable étant de 76 000. Les deux tiers d'entre eux sont entrés en tant que touristes ou clandestinement, et beaucoup sont dans le pays depuis des années. Environ 90 % des immigrés adultes sans papiers ont un emploi, la moitié d'entre eux travaillant dans des ménages privés. En 2014, 391 immigrants ont obtenu un statut régularisé en vertu de la réglementation relative aux difficultés rencontrées.
Powerpoint du rapport final du projet papyrus.
La Suisse a adopté une loi autorisant les autorités à fouiller les téléphones portables des demandeurs d'asile s'ils ne peuvent pas prouver leur identité par d'autres moyens. Les données collectées par le logiciel seront conservées sur un serveur sécurisé pendant un an. Si la majorité des personnes qui demandent l'asile en Suisse arrivent avec un téléphone portable, elles n'ont souvent pas de documents d'identité pour prouver leur identité. La nouvelle loi a suscité des critiques de la part d'organisations de défense des demandeurs d'asile, dont l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, qui y voient une atteinte au droit à la vie privée. Cette méthode a été utilisée dans plusieurs pays européens, mais elle est aujourd'hui remise en question par certains pour des raisons juridiques.
L'article est en français et traite de la position de humanrights.ch, une organisation non gouvernementale suisse, sur le référendum suisse concernant la participation de la Suisse à l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). L'organisation exprime son opposition à la participation de la Suisse à Frontex, citant les préoccupations concernant les violations des droits de l'homme aux frontières extérieures de l'UE et le manque de transparence et de responsabilité de l'agence. L'article donne également un bref aperçu de l'historique et du contexte du référendum.
Les citoyens suisses ont approuvé à 71,5 % un référendum visant à renforcer la participation à l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex). La contribution de la Suisse à Frontex passera de 24 millions de francs suisses à 61 millions de francs suisses d'ici à 2027, et 40 personnes supplémentaires y seront affectées. Tous les cantons suisses, en particulier Zoug avec 77%, ont soutenu le référendum. Cependant, les groupes de défense des réfugiés critiquent le renforcement de Frontex, citant des préoccupations concernant la violence aux frontières, les expulsions illégales et les violations des droits de l'homme. Frontex a fait l'objet d'accusations pour de telles actions, ce qui a poussé son ancien chef à démissionner. Malgré les critiques, le gouvernement suisse, soutenu par les principaux partis à l'exception de la gauche, a mis l'accent sur le soutien à Frontex afin de maintenir l'appartenance à l'espace Schengen et d'accéder à des bases de données vitales pour la lutte contre la criminalité transfrontalière.
Le canton suisse de Genève a régularisé environ 500 sans-papiers en 2021, contre 1250 l'année précédente, selon la RTS. Les autorités ont attribué la baisse de 60% des régularisations de sans-papiers à un effet de rattrapage après la fin officielle de l'opération Papyrus en décembre 2018, qui a accordé un statut légal à 3000 personnes, soit environ un quart des sans-papiers du canton. Si certaines organisations font état d'une difficulté accrue à faire passer les demandes, d'autres notent une évolution de la situation, avec la possibilité de régulariser des personnes célibataires sans enfant. Le conseiller municipal en charge de la population, Mauro Poggia, a déclaré que la régularisation se poursuivrait à un rythme élevé à Genève.
L'intelligence artificielle peut représenter une ressource précieuse dans la gestion des flux migratoires. Les algorithmes d'IA peuvent effectuer plusieurs tâches, notamment les contrôles aux frontières, les vérifications d'identité et les procédures de police prédictive. Toutefois, l'utilisation de ces outils dans le contexte migratoire soulève plusieurs questions qui doivent être analysées et discutées dans leurs implications. La présence de biais dans les ensembles de données peut conduire à des résultats préjudiciables aux conditions déjà vulnérables des migrants. En outre, l'opacité inhérente à la routine de travail des algorithmes d'IA ne permet pas la formulation d'un cadre de responsabilité clair. Cet article vise à répondre à ces préoccupations afin de formuler des réponses valables d'un point de vue juridique et technologique, en se concentrant principalement sur l'approche de l'Union européenne à l'égard de ces questions.
La réputation de la Suisse en tant que pays sûr et efficace découle de sa culture de la protection et de ses mesures de sécurité nationale. Salvatore Vitale, immigré en Suisse, a étudié les origines et l'intégration de cette culture axée sur la sécurité à la suite de l'initiative populaire fédérale de 2014 "contre l'immigration massive". Dans son livre, "How to Secure a Country", Vitale utilise des photographies, des diagrammes et des illustrations pour examiner les protocoles et les solutions pratiques de sécurité du pays. Les politologues Jonas Hagmann, Philip Di Salvo et Roland Bleiker fournissent des analyses complémentaires sur le système de sécurité suisse, tandis que le conservateur Lars Willumeit explore les comportements et les codes contemporains des États. Cette étude de cas met en lumière le fonctionnement de la société dans son ensemble.
Le Dialogue de Genève cultive une vision commune avec des entreprises de premier plan pour des produits numériques sécurisés, en enrichissant leur compréhension et leur participation active aux processus politiques mondiaux. Par le biais de discussions en ligne, des représentants de l'industrie, des diplomates, des régulateurs et des organismes de normalisation explorent ensemble les normes, les réglementations et la normalisation futures afin de renforcer la sécurité des produits numériques. La discussion inaugurale "Produits numériques et normes internationales", qui s'est tenue le 28 mai 2021, a attiré des participants de divers pays, donnant un aperçu de l'évolution du paysage et de la convergence croissante des technologies de l'information privées et industrielles.
Pendant le confinement du COVID-19 à Genève, une distribution gratuite de nourriture a été organisée par l'aravane de la Solidarité, une association d'organisations de services sociaux, du 2 mai au 6 juin 2020. Une étude sur les bénéficiaires a révélé leurs mauvaises conditions de logement et le risque accru de contracter le COVID-19. Elle a également mis en évidence leur insécurité face à des besoins de base tels que les soins de santé et la nutrition. Une autre étude menée le 6 juin 2013 s'est concentrée sur les familles avec des enfants de moins de 13 ans qui avaient reçu une distribution de nourriture après le confinement. Elle a révélé que 21,8 % des participants n'avaient pas de papiers en règle et que 53 % d'entre eux étaient confrontés à des difficultés de logement. L'étude a montré que 26,5 % des personnes interrogées avaient déjà compromis leur apport alimentaire avant la crise, et que ce chiffre est passé à 68,1 % pendant la pandémie. Toutefois, l'accès aux services de santé et à l'éducation pour les enfants a été jugé excellent.
Les atouts de la Suisse, notamment la neutralité, la sécurité juridique et la stabilité politique, s'étendent au secteur de la cybersécurité. Ses principaux atouts sont une forte protection de la vie privée, une réglementation minimale et des ingénieurs hautement qualifiés. Le pays dispose d'une infrastructure internet de premier ordre et d'une alimentation électrique fiable pour un fonctionnement sans faille des serveurs. Des entreprises internationales comme Kaspersky et SWIFT choisissent la Suisse pour leurs centres de données régionaux. La Suisse contribue à la cybersécurité mondiale et encourage l'utilisation pacifique des TIC par l'intermédiaire d'organisations telles que l'Internet Society, l'IGF, l'UIT, ICT4Peace, le GCSP et le Centre de cybersécurité du WEF. La "Trust Valley", un centre de confiance numérique et de cybersécurité, a été lancée en octobre 2020 par les cantons de Vaud et de Genève pour encourager l'innovation.
La Suisse est confrontée à des défis en matière de cybersécurité, avec des systèmes vulnérables dans 130 entreprises et communes, une augmentation de 65% des cyberattaques par rapport à 2020, et une pénurie de cyber-spécialistes. Genève, qui abrite de nombreuses organisations internationales et ONG, est une cible de choix. La récente cyberattaque contre le CICR a compromis les données de plus de 515 000 personnes. L'Institut CyberPeace dispense des formations aux ONG, aidant 20 organisations et visant à en soutenir 100 d'ici 2022. Le CICR est en train de développer un équivalent en ligne de son emblème pour la sauvegarde des infrastructures civiles. Florian Schütz, délégué fédéral à la cybersécurité, recommande d'identifier les risques et de demander conseil pour améliorer les capacités et la résilience cybernétiques.
L'initiative Trust Valley vise à faire de la Suisse un leader mondial dans le domaine de la confiance numérique en réunissant des leaders de l'industrie, des chercheurs et des décideurs politiques pour créer un écosystème numérique plus sûr et plus digne de confiance. L'initiative bénéficie du soutien du président suisse Ueli Maurer et se concentrera sur quatre domaines clés : la cybersécurité, la blockchain, l'identité numérique et la confidentialité des données. La Trust Valley vise à favoriser la collaboration entre le monde universitaire, les startups et les entreprises établies, dans le but ultime d'attirer davantage d'investissements étrangers et de créer de nouveaux emplois dans le secteur technologique suisse.
Cet article examine la manière dont Facebook et Google gèrent la publicité politique sur leurs plateformes. Sur la base d'entretiens avec d'anciens employés, il révèle que si les deux entreprises évitent d'être les arbitres du discours politique, elles examinent activement les contenus payants. L'étude met en lumière les débats internes à chaque entreprise et l'influence des événements extérieurs sur les politiques de contenu. Toutefois, les processus décisionnels sont souvent opaques, manquant de transparence et de justifications claires pour les campagnes et le public. Cela limite les possibilités pour les praticiens de la politique de contester les décisions réglementaires. Les auteurs plaident en faveur d'une plus grande capacité d'engagement du public et de mécanismes plus solides au sein de ces entreprises pour aborder les décisions en matière de contenu.
Cet article examine la gouvernance de Facebook et ses implications pour les autres sociétés Internet. Il affirme que les entreprises ont tout intérêt à régir les interactions humaines à des fins lucratives et à prendre des décisions sur des questions politiques. Facebook gouverne et contrôle efficacement les utilisateurs en transformant différentes formes de capital en capital social général et en menaçant de s'emparer du capital social accumulé. Les plateformes numériques, contrairement à la perception d'une gouvernance décentralisée, s'engagent dans la législation, l'administration de la justice, la punition, et utilisent divers appareils de gouvernance tels que les algorithmes, le travail judiciaire et les documents quasi-constitutionnels. Ces modèles mettent en lumière des dynamiques plus larges dans le paysage du capitalisme numérique.
Dans une interview accordée à l'occasion des Swiss Digital Days, le conseiller fédéral Ignazio Cassis souligne l'importance de la transformation numérique et le rôle de la Suisse. La stratégie de politique étrangère 2020-2023 du Conseil fédéral fait pour la première fois de la numérisation un thème prioritaire, au même titre que la paix, la sécurité, la prospérité et la durabilité. M. Cassis souligne comment la numérisation transforme fondamentalement nos vies et le monde, ce qui a un impact sur la politique étrangère de la Suisse. La Suisse vise le leadership international en matière de gouvernance numérique, la Genève internationale accueillant plus de la moitié des discussions sur la gouvernance mondiale. Des initiatives suisses telles que GESDA et l'Institut Cyberpeace contribuent à cette influence, tout en veillant à ce que les principes du droit international s'adaptent au monde numérique.
L'article donne un aperçu concis des lois suisses sur la protection des données. Il met en lumière le droit constitutionnel à la vie privée et les textes qui le régissent, tels que la loi fédérale sur la protection des données de 1992 et le code civil suisse. L'article mentionne les dispositions du code pénal relatives à la protection des données et de la vie privée, ainsi que les exigences sectorielles pour des industries telles que la santé et la finance. Il note également que la Suisse a adopté sa propre loi sur la protection des données, distincte du règlement général sur la protection des données de l'Union européenne, tout en s'alignant sur la Convention modernisée pour la protection des personnes du Conseil de l'Europe.
La Suisse envisage de développer un cloud souverain pour protéger la sécurité et l'accès à ses données, sans utiliser les outils des entreprises américaines ou chinoises. Face à la montée des cyberattaques, l'idée est de créer un coffre-fort numérique pour les citoyens, les entreprises et les organisations internationales. L'infrastructure serait développée et pilotée par la Confédération suisse, qui en supporterait les coûts. Actuellement, l'administration fédérale prépare des contrats avec des nuages privés tels qu'Amazon et Alibaba, mais certains politiciens veulent créer une infrastructure suisse. Toutefois, le débat sur la souveraineté numérique se poursuit, car le Conseil fédéral suisse considère actuellement qu'il n'est pas réaliste d'investir dans sa propre infrastructure.
La Confédération suisse a attribué des contrats de services en nuage d'une valeur de 110 millions de francs suisses aux géants de la technologie que sont Amazon, IBM, Microsoft, Oracle et Alibaba. La sélection s'est faite sur la base de facteurs tels que les prix compétitifs, les remises et les centres de données établis. Bien que les liens d'Alibaba avec le Parti communiste chinois aient suscité des inquiétudes, la compétitivité de ses prix a pesé sur la décision. L'absence de fournisseurs européens a suscité des inquiétudes quant à la souveraineté et à l'autonomie numérique. Les experts soulignent l'asymétrie de pouvoir entre les fournisseurs de services et les utilisateurs, y compris la Confédération suisse, dans de tels arrangements.
Les mémoires d'Edward Snowden, intitulées "Permanent Record", retracent sa vie et son séjour de deux ans à Genève, de 2007 à 2009. Dans ce livre, Edward Snowden présente Genève comme un environnement riche en cibles de choix, abritant des organisations telles que l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'Union internationale des télécommunications et l'Organisation mondiale du commerce. Il suggère que la CIA a ciblé le secteur bancaire suisse et raconte l'échec d'une opération visant à recruter un banquier saoudien. M. Snowden évoque également son travail technique, l'aide qu'il a apportée aux agents de renseignement et l'établissement de communications secrètes en ligne. Les mémoires mettent en lumière son malaise face au mode de vie somptueux des super-riches à Genève, qui contraste avec les difficultés rencontrées par ses amis aux États-Unis.
Le projet "Public Clouds Confederation" permet à l'administration fédérale suisse d'acquérir des services évolutifs d'informatique en nuage auprès de cinq fournisseurs pendant cinq ans. La phase actuelle comprend la préparation du contrat et l'établissement de lignes directrices pour l'utilisation par les départements. Les nuages publics viendront compléter les nuages et les centres de données privés, les applications et les données hautement protégées restant dans les centres de données de l'administration fédérale. Le respect des exigences légales et des règles de gouvernance est obligatoire, y compris une analyse de risque approfondie avant d'utiliser les nuages publics pour le traitement des données. Le projet vise à permettre à l'administration d'accéder à une infrastructure évolutive et à une variété de nouvelles technologies.
Dans cet article d'opinion du Temps, l'accent est mis sur la reconnaissance de l'importance de l'intégrité numérique pour les individus et son lien avec les droits fondamentaux. L'article insiste sur la nécessité de protéger les données personnelles et souligne la responsabilité des entreprises à cet égard. Il affirme que l'intégrité numérique devrait être considérée comme un droit fondamental et préconise l'adoption de cadres juridiques et de réglementations pour assurer sa protection. L'article sensibilise aux défis posés par les technologies numériques et appelle à des efforts collectifs pour sauvegarder l'intégrité numérique des individus et défendre leurs droits fondamentaux.
L'article traite de la reconnaissance et de la protection de l'intégrité numérique en Suisse. Il met en lumière les efforts déployés pour introduire des mesures juridiques qui reconnaissent et protègent l'intégrité numérique des individus. La discussion porte sur l'importance de la protection des données personnelles, de la liberté de mouvement et de la protection de la vie privée dans le domaine numérique. L'article souligne la nécessité d'une action législative pour relever les défis posés par les technologies numériques et pour établir un cadre global qui protège l'intégrité numérique des individus. Il reflète les efforts en cours en Suisse pour donner la priorité aux droits numériques et les sauvegarder.
L'article rapporte que le canton de Genève, en Suisse, envisage d'inclure l'intégrité numérique dans sa constitution. La proposition vise à reconnaître et à protéger l'intégrité numérique des individus en tant que droit fondamental. Elle souligne l'importance croissante de relever les défis et les menaces que les technologies numériques font peser sur les données personnelles et la vie privée. L'inclusion de l'intégrité numérique dans la constitution constituerait un pas important vers la sauvegarde des droits des individus dans le domaine numérique. L'article reflète les efforts en cours à Genève pour donner la priorité aux droits numériques et les protéger dans le cadre juridique du canton.
Cet article présente une interview de Grégoire Barbey et Alexis Roussel, qui discutent du concept d'intégrité numérique et de leurs efforts pour la promouvoir et la protéger. Ils soulignent la nécessité de conquérir l'intégrité numérique en créant une prise de conscience, en encourageant la collaboration entre les différents acteurs et en développant des solutions technologiques qui respectent les droits individuels. Ils soulignent l'importance de la protection de la vie privée et des données.
Le Grand Conseil genevois a adopté un projet de loi visant à ancrer le droit à l'intégrité numérique dans la Constitution du canton. Si elle est approuvée par le peuple, cette loi ferait de Genève un pionnier en la matière, avec des droits liés à la protection contre les traitements abusifs, à la sécurité en ligne et à la vie hors ligne. L'article proposé vise à protéger les individus dans l'espace numérique, en complément des dispositions relatives à la protection des données. Il comprend des droits tels que la protection contre le traitement abusif des données, la cybersécurité, le droit à l'oubli et le droit à une vie hors ligne. La loi proposée aborde également la question de la souveraineté numérique et souligne la nécessité d'une protection adéquate des données personnelles lorsqu'elles sont traitées à l'étranger par l'État.
L'article discute de la possibilité pour Genève de devenir un pionnier dans la reconnaissance de l'intégrité numérique. En ancrant le droit à l'intégrité numérique dans sa Constitution, Genève vise à protéger les individus dans le domaine numérique. L'auteur estime que la reconnaissance de l'intégrité numérique est essentielle pour protéger les données personnelles et garantir le droit à la vie privée. En prenant cette mesure, Genève pourrait servir d'exemple à d'autres régions et contribuer aux discussions en cours sur les droits numériques et la protection des données. L'article souligne l'importance de cette initiative et son impact potentiel sur l'élaboration de politiques et de réglementations numériques.
Cet article plaide en faveur de la reconnaissance de l'intégrité numérique comme un droit de l'homme fondamental. Il suggère que l'intégrité numérique soit considérée soit comme un droit autonome, soit comme un principe d'interprétation pour d'autres droits connexes. L'intégrité numérique englobe la protection des individus dans un monde dominé par des technologies numériques omniprésentes. Elle assure la cohérence entre la sauvegarde de la dignité humaine, de la liberté et de la vie privée. En concrétisant la protection de la dignité humaine, l'intégrité numérique favorise une compréhension substantielle de la liberté et de son lien avec la vie privée dans le domaine numérique. L'article explore une perspective républicaine de l'intégrité numérique et ses implications pour d'autres droits.
L'article examine les défis de la protection des données à l'ère numérique, en se concentrant sur le concept d'intégrité numérique. Il affirme que les données personnelles ne peuvent pas être protégées efficacement uniquement par un droit distinct à la protection des données personnelles, qui sert principalement à la régulation du marché. L'article propose plutôt de considérer l'intégrité numérique comme un nouveau fondement des droits numériques, aligné sur le concept de dignité humaine. En adoptant cette approche, il suggère que le niveau de protection effective des individus dans la sphère numérique peut être augmenté, en comblant les lacunes existantes dans la sauvegarde des droits numériques.
Cet article donne un aperçu de la loi suisse sur la protection de la vie privée et de sa relation avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Il examine les principes clés et les obligations énoncés dans la loi fédérale suisse sur la protection des données (LPD) et les compare au GDPR. L'article souligne l'importance de la conformité aux réglementations suisse et européenne pour les organisations qui traitent des données personnelles. Il examine également le cadre juridique des transferts transfrontaliers de données et le rôle de l'autorité suisse de protection des données (PFPDT) dans l'application des lois sur la protection des données. Dans l'ensemble, l'article donne un aperçu du paysage suisse de la protection de la vie privée et de son alignement sur les normes internationales en la matière.
L'ouvrage rassemble huit contributions qui examinent le droit à l'intégrité numérique. Il s'ouvre sur deux contributions présentant le concept d'intégrité numérique, d'où il ressort que le droit à l'intégrité numérique doit être envisagé en relation avec la reconnaissance d'une vie numérique (Alexis Roussel), et que le rôle de ce droit est de cristalliser une conception de la liberté individuelle dans l'environnement numérique (Johan Rochel). Les contributions suivantes analysent le droit à l'intégrité numérique sous l'angle du droit constitutionnel (Pascal Mahon), du droit civil (Marie-Laure Papaux van Delden), du droit pénal (André Kuhn), de la protection des données (Jean-Philippe Walter), de la liberté de la presse (Bertil Cottier) et du droit international privé (Florence Guillaume et Sven Riva).
Les médias mettent souvent en lumière les scandales liés à l'utilisation des données personnelles par les géants du web tels que Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (GAFAM). Cependant, l'économie des données personnelles ne se limite pas à ces entreprises, mais s'étend à d'autres et aux gouvernements. Cela soulève des questions sur la signification des données personnelles et sur la nécessité pour les citoyens de prendre le contrôle de leur vie numérique et de se protéger. La lutte pour les droits fondamentaux à l'ère numérique a commencé, mais les efforts précédents pour défendre les intérêts numériques ont échoué. Pour garantir l'intégrité, y compris par le biais de la technologie, une nouvelle pensée politique est nécessaire, que ce livre explore en se concentrant sur le concept d'intégrité numérique.
Le texte examine l'attaque du Capitole américain menée par des extrémistes de droite pro-Trump, en soulignant le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de la désinformation et la radicalisation des individus. Il examine la manière dont les algorithmes exploitent les données personnelles pour promouvoir des contenus attrayants mais souvent trompeurs, soulignant l'immense pouvoir et l'influence des entreprises de la Big Tech. Il souligne la nécessité de mettre en place des cadres réglementaires pour protéger les droits des utilisateurs et remettre en cause la domination monopolistique de ces géants de la technologie. Le concept de droit à l'intégrité numérique est exploré comme une solution potentielle pour contrer le contrôle et l'influence des Big Tech, en assurant la préservation des droits fondamentaux dans l'espace numérique.
Le droit à l'intégrité numérique a attiré l'attention dans les discussions sur la manière dont les droits fondamentaux devraient répondre aux menaces de la technologie numérique. Le Conseil de l'Europe et la Suisse ont étudié la possibilité d'intégrer ce droit dans des cadres juridiques. Il établit un lien entre la dignité, la liberté individuelle, la vie privée et l'autodétermination informationnelle. L'intégrité numérique vise à protéger la capacité des individus à agir librement avec la technologie, y compris l'accès, la protection en tant qu'utilisateurs et la protection en tant qu'objets de la technologie. Elle étend le concept de liberté et de protection de la vie privée. Bien qu'elle ne résolve pas tous les conflits, l'intégrité numérique fournit une norme pour structurer et guider les discussions sur la liberté dans le contexte numérique.
L'alliance "Stop Facial Recognition" a adressé une pétition aux autorités suisses, demandant l'interdiction de la reconnaissance faciale automatisée et de la surveillance biométrique. La pétition, signée par plus de 10 000 personnes, a été remise aux maires des principales villes suisses et aux dirigeants des cantons. La technologie de reconnaissance faciale est considérée comme une menace pour les droits de l'homme et comme incompatible avec les libertés d'expression et de réunion. L'alliance, qui comprend Amnesty International Suisse, AlgorithmWatch Suisse et Digital Society, demande l'interdiction de cette technologie dans les espaces publics. Les maires de Lausanne et de Zurich ont reçu la pétition, et l'alliance planifie ses prochaines étapes pour empêcher la surveillance biométrique généralisée.Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque sit amet nulla quis leo mollis imperdiet a et massa. Suspendisse bibendum risus vitae ex pellentesque hendrerit. Nam blandit lacus id lacus tincidunt facilisis. Duis nec metus in nisi consectetur mollis. Cras congue sodales magna vel maximus. Quisque ipsum elit, rutrum a nulla luctus, rhoncus imperdiet augue. Nam porta tincidunt ex, sed suscipit nunc euismod vitae. Mauris a mollis augue. Sed aliquet nec arcu ut ullamcorper. Aenean posuere vehicula consectetur. Les résultats de l'étude ont été publiés sur le site Internet de la Commission européenne. Fusce placerat convallis imperdiet.
Les négociations entre la Suisse et l'Union européenne (UE) ont pris fin alors que l'UE s'efforce de réglementer la surveillance de masse basée sur l'IA, en particulier les systèmes d'identification biométrique, qui sont de plus en plus utilisés pour la surveillance et la collecte de données. Alors que la nouvelle loi suisse sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme, approuvée par les électeurs en juin 2021, est considérée par certains observateurs comme dangereusement vague, elle pourrait indirectement accroître l'utilisation des technologies de reconnaissance faciale que Bruxelles cherche à interdire. La loi accorde un pouvoir sans précédent à la police fédérale pour utiliser la surveillance électronique sur un terroriste potentiel. Certaines polices cantonales utilisent déjà des systèmes biométriques pour enquêter sur des infractions dans le cadre de procédures pénales, bien qu'il n'existe pas de loi claire définissant le cadre d'application de ces technologies.
L'ancienne ministre suisse Doris Leuthard lancera une nouvelle fondation lors du sommet 2020 du Forum économique mondial. La fondation vise à exploiter le potentiel des technologies numériques au profit de tous et a reçu le soutien du président suisse Ueli Maurer, de cadres supérieurs d'entreprises telles que Microsoft, Huawei, Google, Nestlé, Roche et Credit Suisse, ainsi que de directeurs d'universités suisses, d'écoles polytechniques fédérales et de représentants des Nations unies. La fondation se concentrera sur la promotion de la confiance, de la transparence et des partenariats public-privé, en s'inspirant du rapport du groupe de haut niveau sur la coopération numérique nommé par les Nations unies, intitulé "L'ère de l'interdépendance numérique".
La demande mondiale de technologies de surveillance des employés a augmenté pendant la pandémie. Cette situation est préoccupante en Suisse, notamment parce que le système juridique du pays n'est pas conçu pour y faire face. La surveillance au travail est également en augmentation en Suisse. Bien que l'on manque de statistiques précises sur les activités des entreprises privées, le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) a confirmé que le phénomène prend de l'ampleur et fait l'objet d'une observation. Pendant la pandémie, le nombre de signalements concernant des atteintes à la vie privée sur le lieu de travail a augmenté. Le PFPDT est conscient du problème et a ouvert une enquête auprès d'une entreprise, mais ne peut malheureusement pas donner plus de détails.
Cet article explore l'impact des systèmes de drones militaires, en particulier l'ADS 95 Ranger, sur la relation entre les gardes-frontières suisses et l'espace frontalier. Il examine comment ces appareils volants permettent et limitent l'acquisition de nouvelles connaissances par les gardes-frontières, conduisant à des changements dans les pratiques de surveillance et les contrôles d'identification. L'analyse est basée sur des données empiriques provenant d'entretiens, de cartes d'action et d'observations sur le terrain lors d'un "engagement de drone" en septembre 2014. L'étude vise à comprendre comment les systèmes de drones militaires influencent les relations frontalières à travers les connaissances et les pratiques qu'ils génèrent.
L'article est une version française du Code civil suisse publié sur le site officiel de la Feuille fédérale. Il s'agit du texte intégral du Code civil suisse en vigueur en 2017. Le Code civil suisse englobe divers domaines du droit civil, notamment les dispositions générales, les obligations, les droits de propriété, le droit de la famille et le droit des successions. Il constitue une ressource juridique essentielle pour comprendre et appliquer les principes du droit civil en Suisse.
L'article est une version française de la loi fédérale suisse sur la protection des données (LPD) publiée sur le site officiel de la Feuille fédérale. Il s'agit du texte intégral de la LPD en date de 1993. La LPD établit le cadre juridique de la protection des données en Suisse, garantissant la confidentialité et la sécurité des données personnelles. Il couvre des aspects tels que les principes de traitement des données, les droits des personnes concernées, les obligations des responsables de traitement et les mécanismes d'application. Cet article constitue une ressource précieuse pour comprendre les dispositions et exigences spécifiques de la législation suisse sur la protection des données.
La croissance exponentielle de la technologie, en particulier de l'internet, pose de nouveaux défis et risques pour lesquels le droit actuel est inadapté. L'utilisation croissante des outils numériques, y compris le télétravail et les conférences numériques, crée un flux de données personnelles qu'il convient de protéger, notamment en ce qui concerne la confidentialité et l'intégrité individuelle. Genève cherche à se positionner comme une "Trust Valley" en matière de cybersécurité et prévoit de réformer sa constitution pour réglementer pleinement l'intégrité numérique. La norme proposée vise à garantir les droits et libertés fondamentaux dans le contexte numérique, en ajoutant un outil supplémentaire à la protection individuelle. Le canton du Valais prévoit d'inclure un renforcement similaire de l'intégrité numérique dans sa nouvelle constitution.
La loi sur l'information du public, l'accès aux documents et la protection des données personnelles (LIPAD) régit l'information institutionnelle et la protection des données personnelles. Elle vise à promouvoir la libre formation de l'opinion et à protéger les droits des personnes physiques et morales concernant leurs données personnelles. L'article 50 prévoit la nomination d'un responsable LIPAD au sein de l'Université, chargé de veiller au respect de la loi. Actuellement, le service des affaires juridiques de l'UNIGE remplit temporairement ce rôle, avec le soutien du responsable de la sécurité des systèmes d'information (RSSI). Leur mission est de faire respecter la LIPAD, son règlement d'application (RIPAD) et la directive LIPAD, en supervisant l'ensemble des organes et du personnel de l'Université concernés.
La pandémie de COVID-19 aura des effets à long terme sur la politique de sécurité nationale et internationale. La sécurité de la Suisse est influencée par la rivalité croissante entre les grandes puissances. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) joue un rôle crucial dans l'anticipation et l'évaluation des menaces stratégiques qui pèsent sur la Suisse. Le dernier rapport du SRC met en lumière les développements en matière de renseignement au cours de l'année écoulée. La pression accrue en faveur de la numérisation due à la pandémie a augmenté la vulnérabilité aux cyberattaques, en particulier dans les chaînes d'approvisionnement. L'espionnage reste un défi persistant, le cyber-espionnage étant en augmentation. Genève reste une cible privilégiée en raison de la présence d'organisations internationales et de missions diplomatiques. Les services de renseignement étrangers constituent des menaces directes et se livrent à des opérations d'influence contre les intérêts suisses.
Le service de renseignement suisse a déjoué un attentat terroriste djihadiste planifié par des Suisses liés à ISIS et visant les réservoirs de carburant de Vernier. L'histoire a été révélée par le journal Le Temps après une enquête de plusieurs mois, au cours de laquelle ils ont compilé des informations et des témoignages. L'article met en évidence la volonté et la capacité de l'ISIS à nuire aux intérêts suisses, et certains faits n'ont pas été divulgués pour ne pas compromettre les enquêtes en cours.
Selon le journal NZZ am Sonntag, la Suisse est un lieu de rencontre de plus en plus prisé par les agents des services secrets étrangers. La résurgence de la Suisse en tant que plaque tournante pour les réunions d'espions est due à la situation géographique centrale du pays, à ses bonnes infrastructures et à son faible niveau de surveillance policière. Le journal cite des sources selon lesquelles le nombre de réunions en Suisse entre espions de pays étrangers a "explosé" ces dernières années en raison de la demande croissante d'informations secrètes. Ces sources n'ont pas souhaité être nommées. Elles affirment que Genève est un lieu de prédilection en raison du grand nombre d'organisations internationales. En 2016, les électeurs suisses ont également approuvé une nouvelle loi visant à donner aux services de renseignement davantage d'outils pour mettre sur écoute les lignes téléphoniques privées et surveiller les activités du cyberespace.
Dans un monde hanté par les scénarios catastrophes, la mobilité des individus est de plus en plus perçue comme un risque et une menace, ce qui conduit à des pratiques de contrôle et de surveillance accrues. Les stratégies de lutte contre le terrorisme, notamment depuis les attentats du 11 septembre 2001, ont fortement influencé ces pratiques. La sécurité est désormais associée à la protection et à la prévention, les mesures de surveillance et de contrôle devenant essentielles dans la poursuite du "risque zéro". Cet article vise à explorer comment la surveillance des mouvements de population s'est intensifiée et comment ce contrôle accru favorise l'anxiété, la suspicion et l'hostilité dans les sociétés occidentales.
Cet article examine les efforts de contre-espionnage de la Suisse contre l'espionnage chinois pendant la guerre froide, en se concentrant sur les défis auxquels la police fédérale suisse a dû faire face pour découvrir et démanteler les réseaux de renseignement chinois en Suisse pendant les années 1950 et 1960. En utilisant des dossiers récemment déclassifiés de la police fédérale suisse, l'article explore le système de contre-espionnage fédéral suisse et le système d'archivage, en soulignant leur impact sur la surveillance et l'investigation des fonctionnaires chinois et de leurs contacts. Il aborde également les méthodes employées par la police fédérale suisse pour identifier les agents de renseignement au sein du personnel diplomatique chinois et les difficultés rencontrées en matière d'écoutes téléphoniques et de surveillance. Enfin, l'article se penche sur la collaboration de la police fédérale avec d'autres pays dans le cadre des enquêtes sur les réseaux d'espionnage international de la Chine et sur le commerce de marchandises sous embargo.